Quartier 3 BILLANCOURT - RIVES DE SEINE

LOGEMENTS  SOCIAUX 
SUR  LES  TERRAINS  RENAULT  

         

           Au final prés de 1500 logements qui y seront construit relèveront du secteur social, dont 155 studio pour étudiants et 96 autres pour des retraités résidant actuellement dans des foyers de travailleurs dont la démolition est prévue.

            Mais la moitié de ces logements sont classés dans la catégorie au prix de location le plus élevé, 10 % seulement dans celle au prix le plus bas.

            Deux conséquences : une grande partie des demandeurs de logement sociaux ne peuvent accéder, leurs revenus sont insuffisants. Pour ceux qui ont plus de ressources le loyer engloutit 30 % de leurs ressources.

  7 Quai de STALINGRAD 

                                                                            

    ICI

    DES FAMILLES

    VIVENT 

    A 4 DANS  12 M2

       

              Une petit immeuble de quatre étages encastré  dans des constructions plus récentes mais d’apparence décente. En pénétrant dans le hall d’entrée on est tout de suite surpris par l’imposante batterie de boites aux lettres. On en compte une soixantaine. Quand on monte dans les étages on comprend  : à chaque palier, un étroit couloir sur lequel donne une douzaine de portes. Il n’y a ici que des studios . Renseignements pris, ils font de 10 à 25 m2. C’est un immeuble en copropriétés. Peu de propriétaires habitent là. La plupart des studios sont loués. Quelques uns à des étudiants . 16 m2 tout de même payés 440 €uros par mois . Mais beaucoup de familles vivent dans ces pièces uniques . Avec parfois deux enfants ! Un bon nombre sont bien entendu sur les listes d’attente du Service Logement de la Maire depuis des années. L’une d’elle  qui habitait ici dans 10 m2 avec 2 enfants vient d’être relogée : elle a attendu 13 ans !. Elle payait , quant à elle, 500 € par mois. Toutes se plaignent de l’humidité des murs. Un père de famille   nous a dit être obligé de refaire les peintures tous les 6 mois. 

         Un immeuble parmi tant d’autres.à Boulogne où  des familles modestes s’entassent. «  C’est ça ou la rue ! » nous a-t-il été dit. Ce qui était au début une garçonnière devient un logement pour un ménage.  Les enfants arrivent sans que la famille puisse changer d’appartement pour un plus grand et s’instaurent ainsi des situations de surpeuplement épouvantables. Souvent dans ces conditions les enfants sont obligés de faire leur devoir et d’apprendre leurs leçon dans l’escalier au rythme de la minuterie qui éteint la lumière toutes les trois minutes !